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Publié le – Mis à jour le
La protection de la flore et des écosystèmes constitue aujourd’hui un enjeu majeur et la DREAL Bourgogne-Franche-Comté a été attentive pendant toute la période des travaux à la prise en compte des zones à enjeux botaniques et au respect du milieu aquatique. Lors de la découverte d’espèces sensibles ou protégées sur l’emprise du chantier ainsi qu’à ses abords immédiats, le porteur de projet, accompagné d’un écologue et d’un coordinateur environnemental, réalise un balisage et implante des panneaux d’information pour protéger la zone. A titre d’exemple, un balisage du trèfle semeur et une transplantation de la renoncule à feuille de lierre sont intervenus au printemps 2020.
La gestion et la protection de la faune reposent sur un large éventail d’outils qui permettent d’adapter les réponses à la diversité des enjeux et des problématiques rencontrées sur le terrain. La DREAL Bourgogne-Franche-Comté a été attentive tout au long du chantier à minimiser les impacts sur la faune existante afin de ne pas altérer les habitudes de circulation des espèces ou les sites de reproduction.
Fort de cette démarche exemplaire, le groupe Eurovia a décerné le Label excellence environnement sur ce chantier pour récompenser le porteur de projet pour son engagement en faveur du respect de la biodiversité.
Les travaux de l’opération de La Chapelle-du-Mont-de- France ont comporté un ensemble de dispositifs visant à réutiliser les matériaux valorisables dans la construction et à préserver la biodiversité du Clunisois.
La DREAL Bourgogne-Franche-Comté a restauré des zones humides dégradées et procédé à l’acquisition de parcelles en vue de créer de nouvelles zones humides.
Deux cours d’eau étaient impactés par l’aménagement : la Noue (appelé aussi le Brandon) et le Chalanforge. La DREAL Bourgogne-Franche-Comté a souhaité être accompagnée d’un bureau d’études spécialisé en hydromorphologie pour atteindre les objectifs de renaturation et de rétablissement de la continuité écologique et hydraulique.
L’opération comprend la création de trois bassins de rétention qui permettent de décanter et traiter les eaux collectées sur la plateforme routière avant leur rejet dans le milieu naturel. Les bassins de rétention ont également pour fonction de réguler le débit des eaux traitées restituées au milieu notamment en période de précipitations.
7 700
m3 réutilisés dans les déblais de la nouvelle structure routière
130 000
m3 de terres réemployés aux abords de celle-ci
70%
du revêtement routier provenant de l’ancienne route
1
passage à faune
7
kilomètres de filet à batracien
8
kilomètres de barrière gibier (en cours de pose)