Portrait RCEA N°8 : Anthony Roux - Conducteur de travaux

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Incontournable dans l’aménagement à 2x2 voies de la RCEA, Anthony Roux est conducteur de travaux. Un métier passionnant ne connaissant aucune routine, dans lequel il faut s’adapter, se renouveler et faire face à de nouveaux enjeux.

Rencontre avec un homme à la fois rigoureux et à l’écoute !

> Quel est votre parcours professionnel en bref ?

Je baigne dans les travaux publics depuis l’enfance, période dans laquelle j’ai développé une passion pour les engins. J’ai fait des études pour devenir chef de chantier en terrassement. A la fin de mes études, je suis parti en expatriation pour le groupe Bouygues pendant quasiment 7 ans sur des chantiers routiers au Cameroun, en Guinée Equatoriale, au Sénégal. Depuis mon retour en France, j’ai effectué des missions sur des chantiers d’autoroute ou portuaires. Je travaille sur l’opération de la Traversée de Blanzy depuis novembre 2022.

> Quelles sont vos missions au quotidien ?

En tant que conducteur de travaux, le matin je commence par la planification des tâches de l’équipe et le phasage pour la journée. Tout au long de la journée, je suis la bonne exécution des travaux et je m’occupe de résoudre les problèmes courants afin que le chantier se déroule dans des conditions optimales.

> Qu’est-ce qui fait la complexité de votre travail ?

Sur l’opération Traversée de Blanzy, le terrassier est un des pivots. C’est un rôle central autour duquel tous les autres corps de métiers doivent s’articuler. On joue un peu le rôle de chef d’orchestre. Il faut être au bon endroit, au bon moment avec le bon matériel pour que tout se déroule sans encombre.

> Quelles qualités sont essentielles selon vous pour devenir conducteur de travaux ?

D’abord, il faut aimer le travail d’équipe et avoir de bonnes qualités relationnelles. Mon sens de l’écoute me permet de me mettre à la place de chaque partie prenante du projet et de considérer leurs attentes et besoins. Ensuite, mener à bien un projet d’envergure comme celui-là demande beaucoup d’organisation et de rigueur. Il faut maîtriser parfaitement chaque détail pour le réaliser dans le budget et le délai impartis.

> Qu’est-ce qui vous marque le plus sur l’opération de la Traversée de Blanzy ?

Sur cette opération, il y a des temps forts qui challengent. Le fait d’avoir reméandré la rivière de la Sorme par exemple, ce sont des opérations qu’on ne fait pas très fréquemment. Il faut toujours être prêt en temps et heure car certaines opérations sont vraiment minutées !